Her

"Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l'acquisition d'un programme informatique ultramoderne, capable de s'adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de 'Samantha', une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux…"

Après m'être bagarrée avec ma meilleure amie () pour choisir le film que nous allions voir ce vendredi après midi, notre choix s'est tourné vers Her. J'étais quelques jours plus tôt tombée sur la bande annonce qui m'avais intriguée et rendue curieuse. Encore une comédie romantique, moi qui pourtant essaye de les éviter à cause de l'éternel refrain que l'on retrouve dans chacune d'elles mais c'est cette histoire farfelue entre un homme et son "iOS" qui m'a intrigué ! Est-ce qu'un être humain peut tomber amoureux d'un ordinateur ?
Le film en lui même m'a beaucoup plu. L'histoire est originale, bien écrite et elle nous fait réfléchir sur un futur proche et les dangers que l'évolution de la technologie peut engendrer. En effet, dans ce futur proche l'ordinateur a prit une place permanente dans la vie des gens et les relations humaines semblent s'éloigner. Du coup, nous nous demandons si cette situation peut vraiment devenir une réalité ... Ensuite Joaquin Phoenix que l'on suit tout au long du film est absolument merveilleux ! Il joue avec beaucoup de naturel et de simplicité et c'est très agréable ! Il y a aussi Amy Adams dans le rôle de la meilleure amie, Rooney Mara dans le rôle de l'ex femme et une apparition d'Olivia Wilde. Au casting se trouve aussi Scarlett Johansson qui ne joue pas physiquement dans le film mais qui interprète la voix de l'ordinateur de Theodore. Sa voix passe par de nombreuses émotions : parfois douce et amicale, parfois tendue ou sensuelle. Alors qu'on a l'habitude de la voir jouer des rôles de belles femmes, mettant en avant ses atouts féminins, Scarlett Johansson livre ici une très belle performance et prouve son talent d'actrice ! La musique a une place importante dans le film. Il est bercé par de douces mélodies plaisantes et reposantes. Le morceau interprété par Scarlett Johansson était magnifique et tout à fait approprié.  
"The past is just a story we tell ourselves."
L’ambiance du film est quant à elle très mélancolique. Ce n'est pas une mauvaise chose car c'est surement le but recherché : faire réfléchir sur les conséquences que pourrait avoir l'évolution de la technologie, mais tout au long du film, je n'ai pas cessé d'être triste pour cet homme. Après une rupture douloureuse, il tombe amoureux d'une machine. Au départ ça ne parait pas être une si mauvaise chose mais il y a un sentiment de vide permanent. On voit Theodore manger seul dans son salon, se promener seul et parler à son ordinateur ... Mais rassurez-vous, Her est aussi très drôle (je pense à une des premières scènes où il est question d'un chat mort, par exemple) ! Le développement personnel de Samantha est aussi très intéressant. Pour finir, le film m'a également marqué par ses couleurs. Elles sont très lumineuses et intensifiées, surtout lorsque le personnage se trouve en intérieur (il est possible que je divague sur ce point ...).

Her est un film drôle mais nostalgique qui fait réfléchir et nous fait passer un très bon moment. On ne remarque pas les deux heures passer et Joaquin Phoenix et Scarlett Johansson sont excellents.
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Il était temps

À l’âge de 21 ans, Tim Lake découvre qu’il a la capacité de voyager dans le temps... Lors de la nuit d’un énième nouvel an particulièrement raté, le père de Tim apprend à son fils que depuis des générations tous les hommes de la famille maîtrisent le voyage intertemporel. Tim ne peut changer l’histoire, mais a le pouvoir d’interférer dans le cours de sa propre existence, qu’elle soit passée ou à venir... Il décide donc de rendre sa vie meilleure... en se trouvant une amoureuse. Malheureusement les choses s’avèrent plus compliquées que prévu. Tim quitte les côtes de la Cornouailles pour faire un stage de droit à Londres et rencontre la belle et fragile Mary. Alors qu’ils tombent amoureux l’un de l’autre, un voyage temporel malencontreux va effacer cette rencontre. C’est ainsi qu’au fil de ses innombrables voyages temporels il n’a de cesse de ruser avec le destin afin de la rencontrer pour la première fois, encore et encore, jusqu’à ce qu’il arrive à gagner son coeur. Tim se sert alors de son pouvoir afin de créer les conditions idéales pour la demande en mariage parfaite, pour sauver la cérémonie à venir du discours catastrophique du pire des garçons d’honneur imaginable mais aussi pour épargner à son meilleur ami un désastre professionnel. Mais alors que le cours de sa vie inhabituelle se déroule, Tim découvre que ce don exceptionnel ne lui épargne pas la peine et les chagrins qui sont communs à n’importe quelle autre famille partout ailleurs.

J'ai de plus en plus tendance à zapper les comédies romantiques car d'après moi, elles se ressemblent toutes et n'ont donc aucun intérêt. Ce qui m'a fait regarder Il était temps, c'est Rachel McAdams, cette actrice tellement douée et tellement jolie et pétillante. 
Résultat ? Ce fut un très beau coup de cœur ! 
Cette romance ne ressemble pas aux autres ! Enfin si, ça reste une romance les gars, mais laissez moi m'expliquer :
Premièrement le casting est génial ! Il y a donc Rachel McAdamsDomhnall Gleeson ou le "très roux", que j'ai trouvé très bon et l'excellent Bill Nighy qui joue le père que je considère comme parfait : proche de ses enfants, donneur de bons conseil, aimant et surtout très drôle ! J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Kit Kat, joué par Lydia Wilson, cette sœur complètement loufoque mais tellement attachante ainsi que l'oncle, joué par Richard Cordery, cette homme si gentil et si naïf, un personnage tout en poésie. Et puis j'ai retrouvé Will Merrick que j'avais découvert dans Skins et Josh McGuire de Misfits.
Ensuite, la soudtrack est juste sublime, toute en douceur et mélodie. Puis les décors nous font agréablement voyager. On navigue entre les côtes de la Cornouailles et Londres. La mer et des étendues à perte de vue, des vagues et de la verdure jusqu'au métro londonien qui me rappel mon incroyable séjour de quatre jours dans la capitale.
Et puis le côté "fantastique" du film est vraiment très bien géré. Jamais il n'est employé le mot "pouvoir" ou "don" et j'ai beaucoup apprécié le fait que ce soit considéré comme presque normal de remonter dans le temps. J'ai aimé aussi le fait qu'il n'y ait pas problème sur problème dans le couple de Tim & Mary et le fait qu'il n'y ait pas de ruptures à tout va et surtout, oui, surtout qu'il n'y ait pas de triangle amoureux relou (ce qu'on trouve dans toutes les comédies maintenant !).
Enfin, le message que transmet le film et simple et court : profitez de chaque journée comme si c'était la dernière ! 
Un film qui mêle légèreté et sérieux, le tout allié de rebondissements. Une comédie romantique qui sort du lot ...
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TAG / Favorite Characters - Glee.


Parce que Glee est une série que j'aime toujours autant qu'à ses débuts -contrairement à d'autres qui m'ont terriblement déçues- et que je viens de trouver ce petit tag sympatoche sur le blog Smells like Chick Spirit, et que ça faisait longtemps que je n'en avais pas fait un ! 



Mon personnage préféré : Blaine
Parce que Blaine il est trop coooool ! Il chante terriblement bien, il a la classe et il est beau goss ! On ajoute à cela du romantisme et le fait qu'il danse bien et on se retrouve avec un mix parfait !

Le personnage que j'ai envie de tuer : Becky 
Tuer est un petit extrême, "personnage à qui je donnerai des baffes" est plus adapté ! En ayant pour mentor Sue Sylvester, on ne peut se retrouver qu'avec une mini Sue n'est-ce pas ? A chaque fois que Becky apparaît à l'écran c'est pour être grossière ou méchante, alors évidemment à force ça me tape sur le système !

Le personnage qui me fait pleurer : Rachel
On ne peut pas nier le fait que Lea Michele a une voix complètement extraordinaire ! Il suffit d'une chanson pour avoir les larmes aux yeux. De plus Rachel a vécue pas mal de ruptures et étant très émotive, elle nous fait partager ses émotions avec une grande facilité.

Le méchant que j'aime bien : Santana
Parce que j'aime son sarcasme et le fait que malgré l'apparence "j'aime personne et je suis une connasse", elle ait un bon fond et que bien qu'elle revendique le contraire, elle a beaucoup d'amis auxquels elle tient beaucoup !

Le personnage qui fait toujours rire : Sue 
Bien qu'elle soit totalement horripilante c'est la seule je pense qui soit vraiment drôle. Sue trouve toujours le moyen de caser une réplique désagréable, pour mon plus grand plaisir !

Le personnage qu’on n’aimerait pas s’il n’était pas joué par lui : Quinn
Je n'aimerais pas Quinn si elle n'était pas jouée par Dianna Agron parce qu'elle est riche, populaire, égocentrique et énervante, elle représente tout ce que je déteste le plus, bien qu'elle ait de bons côtés malgré tout.

La mort qui m'a le plus frappée (au sens propre) : Finn
Je pense que la mort de Cory Monteith n'aura pas choqué et attristé que moi ... Un personnage clé de la série : le leader, la belle voix et le sauveur du GleeClub. Le pauvre n'aura pas eu la chance de voir son histoire se terminer convenablement ... 

Le personnage le plus canon : Jake
Ais-je besoin d'expliquer ce choix ?

Le personnage qui évolue le plus : Tina
Je ne suis pas convaincue que ce soit une très bonne chose. D'accord, avant Tina était discrète et pas très intéressante mais depuis que Rachel est partie, la gentille Tina est devenue une vraie petite peste, en quête de gloire et de popularité ! 

Je m'identifie à : Marley
Marley, la jeune fille loyale et fidèle mais qui n'a pas confiance en elle ... Oui, cela correspond plutôt bien à ma personnalité !

Bonus de fin : les meilleures nationales selon moi !
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Le fabuleux destin d'Amélie Poulain

Amélie, une jeune serveuse dans un bar de Montmartre, passe son temps à observer les gens et à laisser son imagination divaguer. Elle s'est fixé un but : faire le bien de ceux qui l'entourent. Elle invente alors des stratagèmes pour intervenir incognito dans leur existence.
Le chemin d'Amélie est jalonné de rencontres : Georgette, la buraliste hypocondriaque ; Lucien, le commis d'épicerie ; Madeleine Wallace, la concierge portée sur le porto et les chiens empaillés ; Raymond Dufayel alias "l'homme de verre", son voisin qui ne vit qu'à travers une reproduction d'un tableau de Renoir.
Cette quête du bonheur amène Amélie à faire la connaissance de Nino Quincampoix, un étrange "prince charmant". Celui-ci partage son temps entre un train fantôme et un sex-shop, et cherche à identifier un inconnu dont la photo réapparaît sans cesse dans plusieurs cabines de Photomaton.

En cet après-midi gris et froid, je cherchais un film à regarder accompagnée de mon chocolat chaud. Pour cela, j'examinais la liste des films que je suis sensée regarder un jour ou l'autre. Sur cette fameuse liste se trouve des drames, des comédies, de la guerre, du fantastique, mais rien ne m'attirais vraiment. Jusqu'au moment où mes yeux ont glissés jusqu'au nom d'Amélie Poulain. Je savais que l'actrice principale est Audrey Tautou et puis on m'avait prévenu que ce film était étrange et que tout le monde ne l'aimait pas. Mis à part cela, je ne connaissais absolument rien de l'histoire. C'est donc pleine de curiosité mais sans en attendre trop que je commençais le film. Et quelle belle découverte ! Ce film est doux, poétique et improbable. Amélie est rêveuse, idéaliste et généreuse. Cette drôle d'histoire m'a rendu mon triste après midi, farfelu et joyeux. Je ressort de ce visionnage avec le sourire et de l'accordéon dans les oreilles. L'ambiance de Paris est très agréable et le peu de dialogues fut un plaisir, le tout accompagné d'une soundtrack délicieuse.
"Venez j’vais vous aider. On descend. Et Hop c’est parti ! Là on croise la veuve du tambour de la fanfare. Elle porte l’apparence de son mari depuis qu’il est mort. Attention Hop ! Tiens l’enseigne de la boucherie chevaline a perdu une oreille. Ce rire c’est celui du mari de la fleuriste, il a des petites rides de malice au coin des yeux. Oh dans la vitrine de la pâtisserie y’a des sucettes pierrot Gourmand ! Humm vous sentez ce parfum ? C’est Péponne qui fait goûter ses melons aux clients. Ah, chez Marion, ils font de la glace aux calissons. On passe devant la charcuterie : 79 le jambon à l’os, 45 le travers demi sec. On arrive chez le fromager 12,90 les picotouls de l’Ardèche et 23,90 le capitoul du Poitou. Chez le boucher, il y a un bébé qui regarde un chien qui regarde les poulets rôtis. Voilà, maintenant on est devant le petit kiosque à journaux, juste devant l’entrée du métro. Et moi je vous laisse ici. Au revoir."
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